Valorisation

Impact socio-économique du projet BASC

Nous avons identifié quatre types de porteurs d’enjeux susceptibles d’être intéressés par le projet BASC et pouvant y contribuer : des start-ups et PME, des instituts techniques de conseil technique et de Recherche-Développement, des entreprises de plus grande taille spécialisées dans l’environnement et les secteurs de la production agricole, des décideurs aux échelles locales, nationale et européenne. Ces derniers ont en général besoin de connaissances et d’expertises pour les aider dans leurs prises de décisions, et d'outils pour les rendre acceptables.

Innovation et expertise en partenariat avec le secteur privé et les agences publiques environnementales

Une majorité des laboratoires de BASC ont déjà engagé des actions d’expertise ou de partenariat avec divers instituts ou entreprises leur permettant de produire des résultats scientifiques de qualité, des outils, des systèmes innovants, des indicateurs ou des modèles ayant un potentiel d’applications immédiates. Ces collaborations apportent en retour à nos partenaires un potentiel d’accroître leurs capacités d’innovation, d’action, et d’organisation. Ces porteurs d’enjeux attendent de BASC, en matière de recherche et d’innovation :

♦ Le développement de nouvelles variétés culturales, de nouveaux systèmes de cultures et schémas d’utilisation des sols aux échelles territoriales. Ces objectifs sont partagés par i) plusieurs PME (e.g. pour Force-A, le développement de capteurs pour l’agriculture de précision), ii) des instituts techniques de conseil, expertise et innovation en agriculture (e.g. Arvalis et Cetiom), et iii) de grandes coopératives agricoles et des semenciers (e.g. In Vivo et Limagrain) qui sont fortement soumis à l’influence des directives nationales et européennes impliquant une remise en question des modes de production actuels. Plusieurs entreprises du secteur public (e.g. ADEME) ou privé (e.g. EDF, Suez Environnement) sont également intéressées par l’expertise que nous pouvons leur apporter sur les modes de production d’énergie renouvelable (bio-énergie).

♦ Une expertise sur l’ingénierie écologique permettant de préserver ou restaurer la biodiversité ainsi qu’un ensemble de services écosystémiques est recherchée par les petites entreprises (e.g. Kinomé) tout comme par les grandes du secteur de l’Environnement (e.g. Suez Environnement, Veolia). Les actions menées par ces entreprises sont en retour utiles à plusieurs des laboratoires de BASC. Les projets de reforestation et de régénération naturelle assistée entrepris par Kinomé par exemple, peuvent devenir pour nous de véritables ‘laboratoires vivants’ pour nos études expérimentales et l’évolution / évaluation de nos modèles. En retour Kinomé pourra bénéficier d’études quantifiant les impacts potentiels de leurs actions sur le climat (aux échelles locale à régionale).

♦ Une expertise sur la possibilité de quantifier les impacts des activités humaines sur l’Environnement. Cela inclus non seulement une connaissance des risques d’exposition, mais également des impacts sur la pollution de l’air, des sols et des eaux, et des stratégies possibles d’adaptation (e.g. ADEME, ANSES, INERIS, ONEMA, Suez Environnement). Les équipes de BASC par exemple vont poursuivre leurs recherches sur le potentiel d’utiliser les déchets organiques urbains comme fertilisants, sur la présence de polluants dans les eaux potables, et sur les impacts de la pollution de l’air sur la productivité, sujets qui intéressent une grande majorité de nos partenaires. L’ ADEME, CLIMPACT et CLIMMOD s’intéressent également aux impacts écologiques et sociétaux des changements climatiques.

Accompagnement de l’innovation et du transfert technologique

Pour assurer un continuum entre la Recherche et les projets finalisés (d’action), BASC a choisi deux voies :

♦ Faciliter l’innovation et l’émergence de produits finalisés. Nous prévoyons, dans un premier temps, d’identifier les chercheurs des laboratoires de BASC qui ont déjà des contacts avec le secteur privé et une expérience des droits de la propriété intellectuelle, de la production de brevets, de la gestion de contrats avec ces partenaires, voire de création de start-ups (e.g., création de Force-A par des chercheurs d’ESE).

♦ Créer des liens forts avec des structures institutionnelles de transfert technologiques (e.g. FIST, INRA-Transfert, SAIC Paris-Sud) et, en particulier, avec le centre d’incubation et de valorisation de l’IDEX Paris-Saclay.

Dans cette rubrique

Start-ups et PME, instituts techniques de conseil technique et de Recherche-Développement, entreprises de plus grande taille spécialisées dans l’environnement et les secteurs de la production agricole, décideurs aux échelles locales, nationale et européenne. Voici une liste non exhaustive des partenaires non académiques avec lesquels nous collaborons.

Un rôle d'expertise auprès des structures gouvernementales et d'agences