Séminaire EcoBASC Juin 2015

Séminaire de prospective du réseau EcoBASC - 11-12 juin 2015

Le séminaire de prospective du réseau des écotoxicologues du LabEx BASC, EcoBASC, s’est tenu les 11 et 12 juin dans le cadre agréable de l’Ermitage des Loges à St-Germain en Laye, en présence d’une vingtaine de participants issus de 6 unités BASC et/ou FIRE, et de plusieurs invités. Le séminaire était organisé autour de présentations orales et de discussions sur les activités et les perspectives du réseau.

La présentation à mi-parcours des deux stages de M2 soutenus par le réseau a introduit le séminaire. Marie Lemay (MinesParisTech/Ecosys) a traité du développement d’un traceur géophysique-chimique de transfert des polluants métalliques et de son application aux transferts des sols vers les eaux de surface. Clio Maridakis (EGCE/ESE) a présenté ses travaux portant sur la Drosophile et la qualité de l’eau. Devant la qualité des présentations et l’intérêt suscité par ce type de soutien associant des équipes de compétences distinctes, l’appel à gratifications sera reconduit pour l’année 2015-2016.

Jean-Marc Meynard (SAD-APT, INRA) a ensuite abordé l’agroécologie comme un nouveau rapport aux savoirs et à l’innovation. Après avoir présenté les différentes définitions de l’agroécologie, il a abordé la mobilisation de nouveaux champs de connaissance, l’adoption d’une vision systémique, puis des exemples d’innovations s’appuyant sur de nouvelles démarches (télecharger sa présentation). Une discussion très intéressante a porté sur la question : pourquoi et comment devons-nous mettre en résonnance agroécologie et écotoxicologie ?

Matéo Cordier (CEARC, UVSQ) a ensuite exposé les principes généraux qui permettent d’encadrer la monétarisation des services écosystémiques en modélisation économico-écologique, sur la base de ses travaux de recherche (télecharger sa présentation). Cette thématique s’inscrivait dans le prolongement de la journée d’échange « Enjeux et attentes envers les recherches en Ecotoxicologie en Ile de France » organisée par le réseau le 25 mars 2014. Ici encore, la discussion portant sur la question « pourquoi et comment monétariser l’écotoxicologie ? » a été très nourrie.

Plusieurs temps d’échanges ont permis de présenter quelques unités de recherche partenaires du réseau ainsi que des infrastructures mobilisables pour les recherches de ses membres. Ils ont également occasionné des débats concernant les activités en cours du réseau, ses perspectives, les possibilités de valorisation des travaux et compétences… Le séminaire s’est conclu par une mise au point de Cécile Blanc sur le lancement de la phase 2 du LabEx. Le réseau doit se mettre en ordre de marche pour la soumission de nouveaux projets transversaux dans le cadre de cette seconde phase.